Journal de Culture – Break-Up Cake Auto

Bienvenue pour un nouveau grow report, consacré, cette fois, à la Break-Up Cake Auto de Kannabia. Vous y trouverez un aperçu détaillé du processus de culture de cette variété de cannabis en SCROG. Semaine après semaine, nous vous montrerons comment se développe cette plante au cours des diverses étapes de sa vie et nous vous fournirons toutes les informations dont vous pourriez avoir besoin sur ses caractéristiques physiques, ses besoins nutritionnels et ses conditions optimales de culture. Sans le moindre doute, c’est l’une des variétés les plus fascinantes de notre catalogue que vous allez découvrir ici.

La Break-Up Cake Auto de Kannabia est une graine autofloraison combinant de façon magistrale deux génétiques d’élite (la Wedding Cake et l’OG Kush) avec une Ruderalis d’exception pour donner naissance à un hybride non-photopériodique à dominance 60% indica, à l’énorme productivité, à l’arôme pénétrant et à la facilité de culture déconcertante.

Cette plante propose une cycle de vie complet d’environ 70 jours de la germination à la récolte. En intérieur, elle demeure très compacte et offre d’importants rendements ; en extérieur, elle grandit davantage si elle dispose d’assez d’espace et garantit des rendements tout aussi intéressants. Ses fleurs sont denses et particulièrement résineuses. C’est donc une variété idéale pour la réalisation d’extractions.

Quant à sa saveur et ses arômes, la Break-Up Cake Auto régale celui qui la déguste d’un profil aromatique complexe fait de notes crémeuses et fruitées posées sur un fond terreux aux touches ligneuses. Un régal pour les sens, qui évoque des moments de plaisir dans une forêt d’automne. Et en même temps, un délice pour les papilles de ceux qui apprécient les pâtisseries fraichement sorties du four.

Riche de jusqu’à 22% de THC, la Break-Up Cake génère un effet bien équilibré fait d’une profonde relaxation corporelle et d’une euphorie cérébrale puissante. En somme, elle propose un espace de liberté et de tranquillité dans le stress du quotidien, un endroit où se reposer et laisser libre cours à son imagination et à sa créativité.

Cette plante n’est pas qu’un délice pour celui qui en prend soin et s’en régale. C’est aussi la résistance et l’adaptabilité incarnées. Sa capacité à prospérer dans des environnements très variés en fait le compagnon parfait de tout cannabiculteur en recherche de généreuses récoltes de fleurs et de trichomes nacrés qui sont autant de témoignages de sa vigueur et de sa force.

Culture de la Break-Up Cake Auto pas à pas

Notre grower a ici choisi une culture d’intérieur et un éclairage fluorescent pour la germination puis une LED de 300 W. Un substrat composé d’un complexe mélange maison de divers éléments fournit à la plante son alimentation.

Il s’est décidé pour un SCROG, un choix peu courant s’agissant d’un autofloraison. Mais, dans ce cas-ci, des obstacles divers ont rallongé autant la phase végétative que la floraison de la Break-Up Cake Auto, ce qui a permis à notre grower de mettre en œuvre cette méthode de culture comme s’il cultivait une plante photopériodique. 

En effet, ils sont nombreux les impondérables auxquels s’est retrouvé confronté notre pauvre grower. Mais rien n’est plus efficace que d’apprendre de ses erreurs (surtout quand elles peuvent être corrigées sans compromettre la qualité de la récolte). C’est en tous cas ce que nous vous proposons de découvrir ici.

• Type de culture : intérieur
• Éclairage : LED Mars Hydro SP3000 300W/ FL Custom 150W
• Grower : DankeyeBeaverjuice
• Nombre de plantes : 1
• Nutriments : Gaia Green House Feeding
• Arrosage : Manuel
• Substrat : Mélange maison
• Phase végétative : 4 semaines
• Floraison : 14 semaines

Germination

Ça commence bien ! Recevoir les graines ici au Canada est déjà une galère. Mais le service client de Kannabia est efficace et elles finissent par arriver. Après une germination sur des disques de coton humides, je place la graine dans son pot final. Il s’agit d’un pot textile de 5 litres. Quant au substrat, il s’agit d’un mélange maison composé de terre vivante Gaia Green, de tourteau de colza provenant de The Ripe Tomato Farms, de sels d’Epsom non parfumés, de terre de diatomée de qualité alimentaire, de poussière de roche glaciaire et de poudre de coquille d’huître. Je mélange ces différents éléments dans des proportions spécifiques et je commence avec les paramètres de culture suivants :

Paramètres de culture :

• Température diurne : 26 ºC
• Taille : 0-2 cm
• Température nocturne : 20 ºC
• Durée d’éclairage : 18 heures
• Humidité de l’air : 60 %
• Total de solides dissouts : 200 ppm/0,4 EC
• Volume d’arrosage : 3 L par plante.
• pH : 6,4
• Distance entre la lampe et la plante: 90 cm.

Phase végétative

Durant la première semaine, j’observe un léger étirement de la plantule, fruit de la réduction de l’intensité lumineuse alors que s’achevait la culture de quelques boutures présentes au même moment dans l’armoire. Au milieu de la semaine, après avoir retiré ces boutures, j’ajoute du substrat à ma Break-Up Cake Auto pour soutenir la plantule et j’augmente l’intensité lumineuse à 300 PAR, ce qui est bénéfique à son développement. Au cours de la deuxième semaine, je remarque une belle croissance de la plantule jusqu’à 10 cm, mouvement qui ralentit fortement en fin de semaine. Il est sans doute trop tôt pour identifier un problème spécifique et je décide donc de simplement rester attentif à l’évolution de la situation.

Pendant la troisième semaine, je remarque que la plante a clairement cessé de se développer. J’identifie la source du problème : le sol vivant s’est compacté de manière excessive après le premier arrosage. La plante accumule donc un retard de croissance mais je vais poursuivre l’expérience. La prochaine fois, j’améliorerai le substrat avec de la fibre de coco pour éviter le compactage. En attendant, nous voilà arrivés à la quatrième semaine et les choses reviennent à la normale. La plante semble aller bien et arbore de belles couleurs. J’entame donc le SCROG avec une taille apicale et je place les têtes secondaires dans le treillis. J’observe déjà des signes de floraison avec des calices poussant les pistils vers l’extérieur. Ce sera sans doute la dernière semaine végétative de la plante.

Préfloraison

C’est effectivement au cours de cette cinquième semaine que la plante entre en floraison. Cette transition s’est faite sans la moindre difficulté. J’ajoute des hydrates de carbone à l’eau d’arrosage pour aider à l’absorption des nutriments. Les feuilles arborent une couleur appréciable, bien qu’un peu foncée. Pour le moment je suis dans l’attente. Je me contente d’observer comment la plante évolue. Pendant la sixième semaine, je remarque une croissance notable, mais avec une légère brûlure sur l’extrémité des feuilles, ce qui indique qu’il faut diminuer les quantités de nutriments. Mais cette observation me laisse aussi penser que la lenteur de la période végétative pourrait avoir été causée par la composition du substrat. Je note donc qu’il faudra impérativement ajuster la combinaison de nutriments pour les saisons futures.

Au cours de la septième semaine, la plante se développe bien. Je taille intensément les feuilles inférieures (lollypopping) et j’applique ensuite des algues marines et une alimentation liquide pour accélérer la récupération après ce stress. Je replace correctement certaines branches afin de mieux répartir la canopée dans le treillis du SCROG. Ce sera la dernière intervention majeure jusqu’aux deux dernières semaines de la floraison. C’est une étape vraiment très intéressante et agréable. Durant la huitième semaine, la plante récupère très bien du lollypopping de la semaine précédente et développe de nouvelles feuilles et zones de floraison. Les tiges apicales se couvrent de pistils blanchâtres à un rythme impressionnant. Je me contente à présent d’arrosages et c’est tout. Peu d’interventions sont nécessaires.

Paramètres de culture :

• Température diurne : 26 ºC
• Taille : 46 cm
• Température nocturne : 20 ºC
• Durée d’éclairage : 18 heures
• Humidité de l’air : 60 %
• Total de solides dissouts : 200 ppm/0,4 EC
• Volume d’arrosage : 1 L par plante.
• pH : 6,4
• Distance entre la lampe et la plante: 71 cm.

Floraison

Au cours de la neuvième semaine, je me rends compte que, contrairement aux autofloraisons que j’ai cultivées antérieurement, la Break-Up Cake Auto a fait montre d’une croissance impressionnante, surtout après l’entrée en floraison. En cette période, elle commence à dégager d’agréables arômes. Durant la dixième semaine, j’observe une croissance significative de la plante ainsi qu’une accumulation de fleurs à un rythme impressionnant. L’oxydation des premiers stigmates n’est pas encore d’actualité. Il semble donc que la floraison durera encore quelques semaines, ce qui permettra à la douzaine de longs colas que j’ai obtenus grâce au SCROG de se développer à l’envi.

Semaine 11, les fleurs présentent un aspect impressionnant et dégagent un arôme toujours plus intense. La récolte sera certainement très bonne. Je me sens comme un enfant à l’approche de Noël. Je veux mes cadeaux sans plus attendre. Mais je serai patient car je sais que le jeu en vaut la chandelle et que chaque jour qui passe rend la récompense plus belle encore. Au cours de la semaine 12, les fleurs poursuivent leur croissance explosive. En dépit de mes soucis de compactage du sol en début de culture, le mélange de substrat semble particulièrement efficace. En effet, les feuilles ne montrent toujours aucun signe de décoloration dans cette phase de floraison avancée. Je tiens à féliciter Kannabia pour l’excellent travail de recherche et développement de cette variété.

Pendant la semaine 13, je dois faire face à un problème majeur car je dois m’éloigner de ma plante durant cinq jours pour assister à une conférence consacrée au cannabis. Je laisse donc à mon fils ainé le soin de l’arroser. Grossière erreur ! À mon retour, je retrouve la plante en piteux état. Je lui fournis donc des nutriments et des algues pour sauver les meubles. Bien que la Break-Up Cake Auto ait moins souffert de la situation que je ne le craignais, je suis assez dépité. J’espère quand même arriver au bout de cette culture. Ce serait comme terminer un marathon en boitant : frustrant mais bon… La plante semble bien se remettre au cours de la semaine 14. Je prévois une défoliation des feuilles les plus grandes pour assurer une meilleure pénétration de la lumière. Ce sera un petit coup de pouce bienvenu en cette fin de cycle. Bien que cette opération risque de retarder la récolte, c’est, je crois, la meilleure chose à faire pour maximiser les rendements.

Semaine 15 ! Je commence à surnommer la Break-Up Cake Auto « la plante qui n’en finit jamais ». Sa croissance sans fin ne cesse de me surprendre. C’est le moment de retirer le treillis du SCROG. La plante n’en a plus besoin pour soutenir le poids de ses énormes fleurs. Les tiges sont bien assez épaisses. En ce moment, la plante mesure 45 cm. Au cours de la semaine 16, les résultats de la défoliation de la semaine 14 commencent à se faire jour. Malgré le stress alors provoqué qui a prolongé la floraison, je reste persuadé que c’était la bonne décision. D’ailleurs, je peux ainsi profiter plus longtemps des enivrants arômes que dégage cette belle plante.

Maturation

Pendant la semaine 17, je commence à me questionner face à la floraison sans fin de la Break-Up Cake Auto. J’attribue son retard à des erreurs au cours de la culture, notamment au stress causé par la négligence de mon fils, mais aussi aux nombreuses défoliations réalisées. C’était peut-être un peu trop pour une auto. Je ne suis qu’un homme, après tout. Je commets de erreurs. Dans tous les cas, je suis très satisfait des arômes et du développement général de la plante. Hélas, au cours de la semaine 18, elle commence à développer des foxtails. Ce phénomène est causé par des problèmes environnementaux ou par le stress. Il en résulte une production constante et erratique de pistils blancs. Les calices s’empilent donc les uns sur les autres sans fin, prenant ainsi l’apparence d’un queue de renard. Ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose en termes de concentrations en cannabinoïdes. Mais la compacité des fleurs donne à celles-ci un aspect plus vertical et affecte négativement leur densité. Je pense que nous en sommes à présent à la dernière semaine.

Je n’ai pas pu passer à la récolte durant la semaine 19 à cause d’un emploi du temps trop chargé. Les foxtails poursuivent donc leur développement. La plante présente néanmoins un aspect impressionnant. On dirait un énorme bouquet de fleurs. Celles-ci sont si grandes qu’elles cachent les feuilles résineuses. La récolte sera merveilleuse. Le moment est enfin arrivé !

Récolte

Après taille humide, la Break-Up Cake Auto m’a donné la quantité extravagante de 674 grammes de fleurs, soit 177 grammes à sec. Avec une lampe LED de 300 W, le ratio gramme par watt est de 0,6. C’est l’un des rendements les plus impressionnants que j’ai vus pour une autofloraison. Quand, en outre, on prend en considération les difficultés auxquelles je me suis confronté, le résultat est vraiment incroyable.

Les fleurs ont souffert du foxtailing. Elles auraient pu présenter une apparence plus attrayante. Mais les caractéristiques, elles, sont tout ce qu’il y a de meilleur, tant en ce qui concerne le profil terpénique qu’en termes de cannabinoïdes, les deux éléments qui font la célébrité de cette variété de Kannabia. Cette récolte est idéale pour la production de concentrés et d’extraits de tous types.

La Break-Up Cake Auto est un exemple de résistance et de puissance. Sa capacité à surmonter l’adversité force le respect. Et sa faculté d’adaptation à des conditions changeantes en termes d’arrosage et d’alimentation m’a laissé bouche bée. Elle a toujours fait montre d’une croissance vigoureuse et constante, ce qui lui a permis de produire d’abondantes fleurs gorgées de résine. Ces caractéristiques en font une variété tout indiquée pour les débutants qui profiteront ainsi d’une expérience de culture gratifiante et aisée.

C’était le Break-Up Cake Auto, une variété qui incarne à elle seule la puissance et la résistance dans la culture du cannabis. Sa capacité d’adaptation et de floraison indépendamment des conditions environnementales témoignent de son incroyable génétique et de l’engagement de Kannabia Seed Company en faveur de la qualité et de la fiabilité.