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Marathon cinéma : 20 films pour profiter d’une double séance mémorable avec cannabis

Pour: Contributor Culture

Qu’il est difficile de trouver le film à voir quand on est défoncé. Et c’est encore plus compliqué quand on n’a pas fait ce choix avant d’allumer son joint. Pour vous éviter ce moment désespérant, perdu devant votre catalogue Netflix, voici une liste de certains des meilleurs films à voir quand vous naviguez bien au-delà des nuages, seuls ou entre amis, et que vous avez toute la nuit devant vous pour profiter à fond de cette parfaite ambiance née du mariage du cannabis et du cinéma.

Avant toute autre chose, il convient de souligner une évidence : un bon film à voir un joint à la main ne doit pas nécessairement être consacré à la Marijuana. Bien que certains films iconiques du cannabis aient incontestablement leur place dans la liste qui suit, ils sont donc loin d’être les seuls à y figurer.

D’autre part, il ne s’agit pas d’un top, mais bien d’une liste dont toutes les entrées sont d’égale importance. Ces 20 films sont tous également recommandables après avoir fumé un joint. Ne vous formalisez donc pas si vous voyez votre film préféré plus bas dans la liste qu’un film que vous détestez.

Enfin, une petite question : qu’ont en commun les films difficiles à comprendre, ceux qui paraissent absurdes, voire idiots et ceux qui sont si mauvais qu’on se demande comment un producteur a pu les financer ? Eh bien, tous ces films sont extrêmement stimulants pour qui est sous l’effet de la weed. Tout simplement… Vous voilà donc en possession d’un ticket pour une double expérience. Préparez votre joint et choisissez un film parmi ceux qui suivent. La séance va commencer !

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Crazy Kung Fu (2004) / Kill Bill (2003)

Si vous n’avez jamais regardé un film de kung-fu sous l’effet de la weed, arrêtez dès maintenant de lire cet article et vivez cette expérience. Crazy Kung Fu de Stephen Chow est le film parfait pour vivre pleinement ce moment si particulier. Bien qu’il s’agisse d’un pur film d’action, les scènes caricaturales y sont légion, dans un équilibre assez délicieux. Les bagarres sont incroyables, les blagues font mouche et les images sont intéressantes. Que demander de plus ? Pour les amateurs de ce type de films qui veulent une alternative, nous vous proposons le classique Kill Bill. Tous les films de Quentin Tarantino ont leur place dans cette liste. Mais les tons vifs et les scènes de combat artistiquement chorégraphiées font de Kill Bill un film à part que tout stoner se doit d’avoir vu au moins une fois, rêvant d’Uma Thurman comme de la parfaite compagne de ces précieux moments .

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The Big Lebowski (1988) / Délire Express (2008)

The Big Lebowski est, sans le moindre doute, l’un des films de stoners les meilleurs de tous les temps. Car tout spectateur digne de ce nom se réjouit sincèrement des exploits de Jeff « le Duc » Lebowski, un philosophe flemmard en tongs et peignoir, imperturbable face aux criminels, aux nihilistes et aux crasseux magnats qui entrent dans sa vie quand il se retrouve involontairement mêlé à un mystère d’une complexité déconcertante. Quant à Délire Express, avec les excellents Seth Rogen et James Franco, c’est vraisemblablement le film consacré au cannabis le plus drôle qui soit et, sans doute, le seul film d’action du genre. Donnez-lui sa chance et, combiné à la ganja, vous en profiterez comme jamais.

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Las Vegas Parano (1998) / Fantastic Fungi (2019)

Adaptation du romain de Hunter S. Thompson, légende du nouveau journalisme Gonzo, ce film suit Johnny Depp dans le rôle de Raoul Duke dans une série d’aventures hallucinogènes à couper le souffle. Distribution excellente, histoire amusante et effets visuels époustouflants. Que vouloir de plus ? Pourquoi pas la découverte des mécanismes par lesquels les substances enthéogènes ont façonné notre perception du monde ? Eh bien sachez que c’est justement ce que vous propose Fantastic Fungi. Ce documentaire plonge dans l’univers aussi captivant que mystérieux des champignons s’alimentant de matière organique et décomposant le tissu végétal. Le personnage principal, le mycologue Paul Stamets décida, dans sa jeunesse, de consommer dix fois la dose normale de champignons psychédéliques. Il se retrouva ainsi au sommet d’un arbre en pleine tempête. Lorsqu’il en descendit, il avait perdu son bégaiement et s’avérait soudain capable de regarder les gens dans les yeux.

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Samsara (2012) / Baraka (1992)

Amoureux des voyages, ce documentaire muet et sans narration est fait pour vous. Un collage kaléidoscopique de l’humanité filmé en 70 mm à travers 25 pays, des club de strip-tease de Bangkok aux complexes d’appartements jouxtant les pyramides d’Égypte. Un léger parfum New Age, une indéniable beauté et des images donnant l’impression de franchir les portes de la perception font de Samsara une œuvre à part. Le métrage précédemment réalisé par cette même équipe, Baraka, est un poème visuel mystique à l’échelle du monde. Pas de parole et une chronologie fragmentée pour ce film qui questionne autant la sainteté que le matérialisme, le tout à une échelle individuelle proche des émotions propres de chaque téléspectateur.

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2001, l’Odyssée de l’Espace (1968) / Interestellar (2014)

Plus d’un ami vous aura assuré que le visionnage de l’œuvre séminale de Stanley Kubrick dans un état de conscience altérée est une expérience mystique. Attention toutefois car c’est un jeu dangereux : les deux premiers tiers du film sont plutôt lents mais la dernière partie est secouée par le bouleversement le plus impressionnant de l’histoire du cinéma, un changement qui donnerait même à un moine thibétain l’impression d’être sous LSD. Lumières éclatantes et imagerie lucide peuvent glacer d’effroi n’importe quel spectateur un tant soit peu défoncé. Interstellar est, de son côté, une manière plus abordable de transformer votre salon en espace dédié à une réflexion sur la cosmologie. Matthew McConaughey s’y retrouve propulsé à travers un trou de ver à la recherche d’une planète habitable. Trous noirs, dilatation temporelle, dimensions multiples… sans le sentiment d’insignifiance qu’on retrouve dans 2001.

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Le Chateau Ambulant (2004) / Le Voyage de Chihiro (2001)

Un film sur la puissance de la compassion et l’absurdité de la guerre ne peut qu’être recommandé à qui est défoncé. Dans ce récit d’une folle beauté proposé par le Studio Ghibli, la jeune modiste Sophie se voit transformée par une sorcière en vieillarde émaciée. Elle monte alors à bord du château volant du beau sorcier Howl et part à la recherche d’un démon de feu qui lui rendrait sa jeunesse. Sur les plans visuel et narratif, il s’agit sans doute du plus baroque des films de Miyazaki. Il l’est vraisemblablement plus que son autre chef d’œuvre qu’est Le Voyage de Chihiro, une sorte d’ « Alice aux Pays des Merveilles » agrémenté de mythes et légendes du Japon, une œuvre d’art qui démontre combien le travail de Miyazaki a sa place dans l’imaginaire collectif.

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Y a-t-il un pilote dans l’avion ? (1980) / Top Secret ! (1984)

À mesure qu’avance la soirée et que la pièce se remplit de fumée, citer les blagues d’un film deux secondes avant qu’elles ne soient prononcées par les personnages cesse d’être irritant pour devenir on ne peut plus hilarant. Et quoi de mieux dans ce cas que le fameux « Y a-t-il un pilote dans l’avion ? ». Depuis le début de ce paragraphe, sept à huit gags de ce film se sont certainement déjà bousculés dans votre tête et vous refreinez actuellement le désir irrépressible de lancer des répliques culte du genre : « C’était pas la semaine pour ne plus se défoncer à la colle » ou « Est ce que tu as déjà visité une prison turque ? ». Top Secret ! est, quant à lui, le plus beau des joyaux de ZAZ. Meilleur que Y a-t-il un pilote dans l’avion ? Le débat est ouvert. En tous cas, si l’objectif du réalisateur de Top Secret ! était de multiplier les gags à l’infini, il faut reconnaitre qu’il a bien réussi son coup et que peu de films peuvent se vanter de faire mieux.

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Everything Everywhere All at Once (2022) / Matrix (1999)

Voyager dans le multivers après avoir fumé un joint est une expérience étonnante. Et c’est d’autant plus le cas quand on se retrouve face à ce film qui, à la surprise générale, remporta l’Oscar du meilleur film en 2022. En effet, quelques grammes d’herbe permettent de découvrir de nouvelles lectures et d’ouvrir de nouveaux horizons qui font du visionnage de ce chef d’œuvre une expérience magique. À de nombreuses reprises, le réalisateur aurait pu opter pour un autre chemin et totalement ruiner son film. Mais il a systématiquement persévéré sur le bon chemin et a produit un film culte. Il en va de même pour Matrix, un film révolutionnaire. Sobre, son visionnage est époustouflant. Défoncé, il prend une envergure inégalable. Avec ses effets spéciaux qui n’ont pas pris une ride en 20 ans, sa cinématographie soignée et sa réflexion religieuse et philosophique hallucinante, il vous poussera vers la pilule rouge ou, au moins, vers un hybride à dominance indica qui vous fera suivre le lapin blanc sans lui poser de question.

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Le Cinquième Élément (1997) / Total Recall (1990)

Saviez-vous que le cannabis pouvait rendre les films plus intéressants, instructifs ou simplement tolérables ? Faites l’essai avec Le Cinquième Élément et vous en aurez la preuve. La seule liste des personnages paraît tirée d’une hallucination de science-fiction sous cannabis. Des robots égyptiens steampunk ! Des sortes de chiens extraterrestres métamorphoses dirigés par un Gary Oldman aux cheveux asymétriques ! Un femme à la chevelure tubulaire chantant comme une baleine sous autotune ! Et le summum des fantasmes des stoners, Milla Jovovich dans le rôle de salvatrice de l’humanité vêtue uniquement de rares bandes de tissu élastique ! D’un autre cotre, on a l’un des meilleurs films d’action/de science-fiction d’Arnold Schwarzenegger. Bien meilleur que Terminator ou Predator, il s’agit bien sûr de Total Recall. Schwarzy est-il réellement un agent secret menant une rébellion contre un vilain dictateur sur la planète Mars ? Ou n’est-ce qu’un fantasme implanté dans son esprit par la société Rekall ? Heureusement, Paul Verhoeven veille bien à ce que ces grandes questions n’empêchent pas Schwarzy de mener à bien sa mission, misant tant sur ses impressionnants pectoraux que sur des répliques pleines de sagesse qui font mouche à tous les coups. 

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Memento (2000) / Eternal Sunshine of the Spotless Mind (2004)

Comment ne pas achever cette liste par un ode au temps qui passe, un concept intrinsèquement lié au cannabis depuis la nuit des temps. C’est avec Memento que Christopher Nolan s’est fait connaitre. Pas facile d’expliquer ce film ! Disons simplement que le temps y coule à l’envers, à l’encontre de toute logique. Visionner ce film sous cannabis (même en faibles quantités) ne peut que vous laisser bouche bée. Jim Carrey, lui aussi, fait du temps une valeur abstraite dans une course folle qui laisse pantois d’un bout à l’autre. Il ne s’agit pas d’une comédie semblable aux autres de cette liste mais plutôt d’une folie pure à regarder à vos risques et périls.

Conclusion

Comme le démontre cette liste, combiner cinéma et cannabis offre une expérience unique
transcendant le visionnage traditionnel. Les mauvais films deviennent soudain bons alors
que les bons sont vus comme des chefs-d’œuvre absolus. Échanger un peu de votre
capacité de concentration contre la stimulation de vos sens (notamment le sens de
l’humour) permet en effet de passer un moment magique. Votre cerveau peut ainsi jouer un
rôle actif dans le processus cinématographique, proposant des interprétations nouvelles que
ni le réalisateur ni le producteur n’avaient imaginées et qui améliorent indubitablement
l’expérience visuelle. C’est pour cette raison, et pour bien d’autres encore, que la
consommation de cannabis, bien installé dans le confort de sa maison, pendant un
marathon cinéma, demeure l’un des modes de relaxation les plus exquis qu’il soit donné de
vivre.

Kannabia Seed Company vend à ses clients un produit de collection, un souvenir. Nous ne pouvons pas et ne devons pas donner de conseils de culture car notre produit n’est pas destiné à cet usage.

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