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Les 5 erreurs les plus courantes dans la culture de semences de marijuana

Les 5 erreurs les plus courantes dans la culture de semences de marijuana

Pour: Pippi Contini Grow

Le cannabis est une espèce végétale qui grandit à toutes les latitudes et sa culture est assez simple en tenant en compte quelques facteurs essentiels surtout si l’on veut optimiser le travail et obtenir le meilleur résultat à partir de nos graines de marijuana et boutures de Marijuana.

Dans ce courrier, on parle de quelles sont les erreurs les plus courantes à l’heure de cultiver de la marijuana.

1. MAUVAIS CHOIX DE LA GÉNÉTIQUE

La première erreur que peut faire le cultivateur débutant est le mauvais choix de la génétique qu’il décide de cultiver. Toutes les génétiques ne fonctionnent pas de la même manière et essayer d’avoir de bons résultats avec une mauvaise génétique peut nous amener à une grande déception et une perte de temps et d’argent.

Avant tout, on devrait se poser quelques questions simples et savoir exactement quelles sont les conditions dont on dispose avant de commencer notre culture.

Il est indispensable, par exemple, de savoir si l’on va cultiver en intérieur ou en extérieur et de quelles conditions lumineuses on dispose ; si on cultive sur un balcon, il ne sera pas judicieux de choisir une plante qui se développe en hauteur et si l’on a un lampadaire devant le balcon, on peut limiter les effets nocifs en choisissant une variété auto-florissante.

Un autre facteur important au moment de choisir la génétique est de savoir comment influent les conditions climatiques ; par exemple, si on cultive dans un climat froid et humide et que l’on choisit une variété de longue floraison, ce ne sera pas un succès, vu que dans ces conditions, seuls les cultivateurs expérimentés obtiennent de bons résultats et évitent les problèmes liés à l’apparition de botrytis ou autres champignons qui apparaissent par excès d’humidité.

En cas de doute, vous pouvez écrire à notre conseil technique.

2. ERREURS CONCERNANT LA NUTRITION DES PLANTES

Il faut savoir que chaque génétique a ses propres besoins nutritifs, plus évidents lorsque la pureté génétique (indica ou sativa) augmente.

Les banques de semences de marijuana n’ont pas l’habitude de montrer la nutrition qu’il faut apporter dans chaque cas. Le seul fait par lequel on peut se laisser guider est le pourcentage d’hybridation indica/sativa et, à partir de là, on peut orienter la fertilisation.

Les fabricants de fertilisants, obligés par la loi, indiquent la concentration de macro et micronutriments dans leurs produits ainsi que le mode et la dose d’application correcte pour obtenir les meilleurs résultats.

En résumé, on conseille de prendre en compte la typologie de la plante qu’on va cultiver et les indications du fabriquant de fertilisants de confiance. Si on veut expérimenter, il vaut mieux le faire sur une plante, observer et noter les résultats pour répéter en cas de succès et, surtout, en cas de doute, se rappeler : par rapport à la fertilisation, moins, c’est plus !

3. NE PAS RESPECTER LES BESOINS D’ILLUMINATION DE LA PLANTE

C’est l’une des erreurs les plus courantes dans les cultures d’extérieur. Beaucoup de cultivateurs qui se rapprochent de la plante de marijuana pour la première fois, pensent qu’un balcon, un pot avec de la terre et de l’eau sont les éléments suffisants pour réussir à cultiver et malheureusement ce n’est pas le cas, car la plante de cannabis a besoin d’un minimum de 6 heures par jour d’irradiation directe, donc, en plus de respecter les calendriers pour culture en extérieur, c’est très important de choisir une bonne orientation du jardin qui permette d’assurer ce minimum de luminosité.

La nuit doit être complètement obscure, alors si tu ne cultives pas d’autofleurissantes, un lampadaire proche peut vraiment nuire au rendement et à la durée de la culture.

En intérieur, les erreurs les plus courantes sont liées au manque ou à l’excès d’énergie lumineuse, et aussi aux problèmes liés à un matériel électrique en mauvais état, dans ce cas-là, en plus de la production réduite de nos plantes, on met en péril notre maison et tous ses habitants. On recommande de contrôler le matériel électrique à chaque fois qu’on commence une culture et, au moindre doute, de consulter un professionnel ou directement remplacer l’élément suspect.

En plus, il faut tenir en compte que si on dispose les plantes trop près les unes des autres, elles ne recevront pas assez de lumière et se feront de l’ombre ; ce qui entraine une croissance étirée avec des têtes très compactes.

4. NE PAS CONTRÔLER EN TEMPS VOULU LA TEMPÉRATURE ET L’HUMIDITÉ DE LA CULTURE

Le contrôle du climat est souvent un des facteurs le plus délaissé en culture d’intérieur. Habituellement, les cultivateurs dépensent toute leur énergie à chercher la meilleure génétique et les meilleurs fertilisants, mais rien de tout cela ne nous assure un bon résultat si la température peut descendre au-dessous de 10º ou monter au-dessus de 35º.

Une faible humidité favorise le développement d’animaux nuisibles et une forte celui des champignons, en plus d’interférer dans le développement correct de la plante.

Même si on cultive dans un endroit dans lequel on réussit à garder les paramètres de température et d’humidité adéquats, on aura toujours besoin d’un système d’intraction/extraction qui renouvelle l’air et aussi d’un ventilateur qui fasse bouger l’air pour éviter l’effet tornade ou air vicié dans cet endroit.

Dans tous les cas, un contrôleur de climat est un outil d’une aide précieuse et l’une des premières inversions à considérer.

Dans les cultures en extérieur, suivre les calendriers de culture où sont indiquées les dates approximatives de plantation peut nous aider à moduler les températures en fonction de l’état de la plante.

5. ESPACE INSUFFISANT POUR LE DÉVELOPPEMENT DES RACINES

Une erreur classique de beaucoup de cultivateurs de cannabis est de ne pas laisser aux racines l’espace suffisant pour leur bon développement.

En plus d’un bon substrat ou milieu de culture, les racines ont besoin d’espace pour développer leur potentiel : quand la racine colonise l’espace disponible, elle grandit étranglée par d’autres racines. Cette compétition amoindrit l’énergie de la plante, ce qui, évidemment, réduit la récolte et la résistance aux agents externes comme animaux nuisibles, champignons, déficiences hydriques et autres causes de stress.

La taille du pot conditionne la taille de notre plante ; l’expérience de culture et la connaissance de la génétique peut jouer à notre faveur et, en tenir en compte nous aidera à obtenir des plantes assez grandes, mais aussi à contrôler ses dimensions si notre problème est l’espace.

Pour cultivateurs inexpérimentés, en intérieur, on recommande des pots d’au moins 5 ou 7 litres, tandis qu’en extérieur, on vous conseille, dans la mesure du possible, de planter directement en terre.

Il est utile de rappeler qu’une fois que l’on a réalisé la transplantation, les plantes auront besoin de presqu’une semaine d’adaptation avant de reprendre leur rythme de développement habituel, alors tranquillité, patiente, confiance et beaucoup d’amour car les plantes sont aussi capables de sentir.

Pour terminer, on voudrait faire remarquer que surmonter les erreurs de culture ne servirait à rien si on ne coupe pas au bon moment, de même si l’on ne sèche pas et que l’on ne murit pas le matériel de façon adéquate. Prochainement, on vous donnera plus de conseils pour obtenir le meilleur résultat final ; en attendant vous pouvez poser vos questions à notre conseil technique pour résoudre vos doutes.

 

Conseiller: Dr Ramiro Manuel, Technicien Aide en Recherche pour les départements de « Microbiologie du Sol et Systèmes symbiotiques » et « Biologie cellulaire et Biochimie des Plantes » du Conseil Supérieur de Recherches Scientifiques (CSIC)

Kannabia Seed Company vend à ses clients un produit de collection, un souvenir. Nous ne pouvons pas et ne devons pas donner de conseils de culture car notre produit n’est pas destiné à cet usage.

Nous ne sommes pas responsables de l’utilisation illicite qui pourrait être faite par des tiers des informations publiées ici. La culture du cannabis pour l’autoconsommation est une activité soumise à certaines restrictions légales qui varient d’un État à l’autre. Nous recommandons de revoir la législation en vigueur dans le pays de résidence pour éviter d’encourir l’exercice d’une activité illégale.

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