« Le cannabis permet que la créativité arrive dans toute sa plénitude », interview à l’artiste Dunkees

Nous découvrons l’art de Dunkees dans le documentaire The legend of 420. « Je suis un artiste. Un créateur. Le cannabis m’aide à me concentrer sur ma passion ». La force et la confiance de ses mots face à la camera a attiré notre attention. Et la complicité qu’il montrait avec la plante à l’heure de réaliser son travail nous a encouragé à lui écrire. Ses réponses nous arrivent de l’autre côté de l’Atlantique, depuis la Californie.

Daniel Militonian, aka Dunkees, est un jeune californien, qui est devenu artiste parce que depuis son enfance il a su que dessiner était sa passion. « Je dessine parce que quand je le fais, n’existe rien de plus autour de moi. Je dessine parce que j’aime voir l’expression dans les visages des personnes quand ils regardent mon art pour la première fois. Je vois mon travail comme des innovatrices taches d’encre qui activent les parties correctes du cerveau pour inspirer des pensées positives ». Il est sûr d’avoir trouvé l’objectif de sa vie et il pense le faire jusqu’à ce que des forces ne lui restent plus. « J’ai beaucoup de chance d’avoir trouvé ma vraie vocation. Je dessinerai jusqu’au jour de ma mort et continuerai de presser mon talent jusqu’à que je puisse, pour voir ce qui est possible dans la limite de l’imagination ».

Laura Rueda – Comment décrirais-tu ton art ?

Dunkees – Je vois mon travail comme des innovatrices taches d’encre qui activent les parties correctes du cerveau pour inspirer des pensées positives.

Laura Rueda – Quelle est ton inspiration principale à l’heure de créer ?

Dunkees – Dessiner me plaît vraiment. Je n’ai pas besoin d’une inspiration pour dessiner. Pour moi c’est plus comme un interrupteur allumé/éteint. Je dessine tant et depuis tant de temps que c’est juste une partie de ce que je suis en ce moment.

Laura Rueda- Quel rôle joue-t-il le cannabis dans ta vie / art ?

Dunkees – Je veux combiner cela, parce que mon art est ma vie et ma vie est mon art.

En grandissant, on m’a toujours dit que les drogues sont mauvaises, à tel point que je ne me suis pas enivré pour la première fois jusqu’à ce que j’ai eu 22 ans et n’ai pas fumé d’herbe jusqu’à 26 ans. Quand je fumais, je savais qu’il était fait pour mon cerveau. Le cannabis me permet de voir les choses depuis une perspective différente. Il biffe aussi l’esprit de n’importe quel bruit non désiré pour permettre que la créativité arrive dans toute sa plénitude.

Laura Rueda – Dans le documentaire The legend of 420 tu dis que tu exprimes tes émotions à travers de ton art. Comment est-on ton processus de création ? Quel rôle joue-t-il le cannabis ?

Dunkees – Tout ce que je dessine est un sentiment. Les lignes me font du bien. La majorité des fois je sais exactement quels sentiments je veux exprimer, mais aussi il me plaît simplement de libérer le style et le flux du cœur et de voir la signification quand j’ai fini. Le cannabis, au moins pour moi, ouvre la connexion entre ton esprit subconscient et ton esprit conscient.

Laura Rueda- Quel est ton rêve personnel ? Et ton rêve artistique ?

Dunkees – Mon rêve personnel a toujours été être libre. Pour pouvoir faire ce que je veux dans le moment où je le veux, sans causer aucun type d’effet négatif sur personne. Mon rêve artistique est de laisser une trace dans l’Histoire avec mon art.

Laura Rueda- Quelle est la situation de la plante en Californie ? Crois-tu qu’il y a de la liberté ?

Dunkees – La Californie a toujours été l’un des leaders en donnant l’exemple aux autres sur les bienfaits du cannabis. J’ai la chance et la bénédiction de vivre dans un lieu où non seulement le cannabis est bien vu, mais aussi où il y a la meilleure sélection du monde.

Laura Rueda- Comment les gens peuvent-ils acheter ton art ? Fais-tu des envois internationaux ?

Dunkees – Les gens peuvent acheter mon art à la galerie Venice Beach ou sur mon site web, www.eedunkees.com. Je distribue aussi mes plateaux à rouler et de petites impressions partout les États-Unis.