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Des éminences médicales américaines exigent à leurs gouvernements un accès libre à la marijuana au Pérou

Des éminences médicales américaines exigent à leurs gouvernements un accès libre à la marijuana au Pérou

Pour: Laura Rueda Médical

Le mois de janvier a commencé à Lima avec la célébration d’un évènement historique et unique : la Première Rencontre Américaine de Professionnels en Phytocannabinoïdes. L’un des principaux objectifs étaient de signer la Déclaration de Lima sur le Cannabis à usage Médicinal, un accord qui demande aux gouvernements et à l’ONU de mener les mesures politiques nécessaires pour qu’augmente l’usage médicinal de la plante et de lancer un message sur les régulations.

Scientifiques, médecins spécialistes et experts dans l’usage médicinal du cannabis en Amérique du nord et du sud se sont réunis au Collège Médical au Pérou les 10 et 11 janvier pour actualiser la situation de l’usage de la plante sur le continent américain et signer une déclaration qui encourage les autorités de toutes les régions du continent à permettre l’accès sûr et de qualité à la plante.  

« L’accès de nos malades au cannabis sativa dans les pays de la région est une priorité qui nous oblige aujourd’hui à nous réunir dans la magnifique ville de Lima, à établir l’état de l’art dans la partie clinique, scientifique et régulatrice pour ainsi contribuer à améliorer la santé de nos populations car c’est celui-ci le niveau d’analyse qui doit nous réunir : il y a des centaines de milliers de patients qui sont en train d’utiliser du cannabis prescrit par un médecin dans la région américaine « , garanti le médecin chilien, le Dr. Sergio Sánchez, dans le discours d’inauguration de l’évènement.

Accès universel au cannabis

Les convocateurs étaient des organisations médicales qui s’occupent de réaliser des thérapies cannabiques au Pérou, au Chili et en Argentine. Des professionnels de la Santé de tout le continent américain ont été invités pour créer un bloc de connaissance spécialisé, sérieux, professionnel et scientifique, capable d’encourager les gouvernements à règlementer l’accès à cette plante pour pouvoir l’utiliser de façon sûre et plus standardisée. L’Uruguay, l’Argentine, le Chili, le Pérou, le Paraguay, le Brésil, la Colombie, le Venezuela, l’Équateur, le Mexique et le Canada étaient représentés par des médecins spécialisés.

« C’est la première tentative pour rassembler des expériences, standardiser des processus et réunir des professionnels de la santé qui vivent et travaillent en Amérique sur le cannabis médicinal, dans le but de constituer un bloc de connaissance expert, sérieux, professionnel et scientifique », indiquaient-ils sur la page web de LatinoaméricaReforma(« L’Amérique Latine réforme »), l’une des organisatrices.

Des éminences médicales américaines exigent à leurs gouvernements un accès libre à la marijuana au Pérou

Changer la médicine traditionnelle

Même s’il peut y avoir beaucoup d’opinions sur ce nouveau type de médicaments, dans la rencontre a été exprimé le besoin d’essayer de le comprendre. Et, même s’il y a beaucoup d’opinions sur ce sujet, ils se sont mis d’accord sur le fait que l’important est d’en discuter, pas seulement entre médecins, mais aussi entre professionnels de différentes zones et les propres usagers. Vu que tous ont insisté, ils essaient de définir ou de standardiser des processus, pour voir comment inclure ce type de traitements dans le paradigme de la médecine traditionnelle.

« En guise de conclusion, on a reconnu qu’il va se produire un grand changement dans la forme de faire des médicaments et cette réalité est une invitation aux écoles pour qu’elles instaurent des matières qui mènent à élargir le seul regard basé sur l’évidence, cherchant à se rapprocher davantage de la forme qu’ont les patients de choisir pour eux-mêmes un traitement alternatif qui soulage leurs pathologies et qu’empêchent, par dogme ou faux mythe, les médecins prohibitionnistes », a exprimé sur la note de presse Mariela Hernández, de Latinoamérica Reforma.

La Déclaration de Lima

“On demande aux gouvernements de nos pays de règlementer l’accès à la plante de Cannabis et à ses dérivés sur la base de la Convention Unique de 1961 qui permet l’usage pour la médicine et pour la recherche scientifique de toutes les espèces énumérées », peut-on lire sur la Déclaration de Lima.

« On demande à l’Assemblée Générale des Nations-Unis de faciliter l’accès au cannabis pour qui en a besoin sur critère médical. On suggère aux Gouvernements du continent américain d’actualiser ses législations sur critères purement scientifiques, pour faciliter la régulation de l’échange de cannabis pour des fins médicinales ou pour la recherche scientifique ».

Mais les demandes n’en restent pas là car on appelle aussi les autorités sanitaires et scientifiques à se maintenir informées pour la prise de décisions basées sur les évidences scientifiques, sans crainte des répressions d’autres types. On demande aux professionnels de la santé de contribuer à l’accès informé pour les patients qui ont besoin d’une thérapie à base de cannabis. Et aux patients qu’ils continuent à défendre son usage, à l’accès effectif à la consommation et la détention aux fins médicinales et à recevoir une thérapie à base de cannabis.

Aussi bien aux professionnels de la santé qu’aux patients, on demande dans ce document qu’ils participent activement et aient une attitude vigilante dans les procédés politiques de leurs pays. Pendant deux jours, des professionnels de toute l’Amérique ont partagé une actualisation scientifique de la médecine cannabique. Depuis le Canada, le Directeur Médical de Canopy Growth Corporation, le docteur Mark Ware, a commenté les découvertes et défis du cannabis et de ses dérivés en recherches cliniques.

Une tendance mondiale

Il y a chaque fois plus de médecins qui cherchent à savoir et à approfondir sur ce thème. Même s’il y a des interdictions et des contraintes, de nombreux professionnels recommandent le cannabis comme traitement. Le fait que beaucoup de patients sentent un soulagement de la douleur et de la maladie grâce au traitement avec la plante aide bien. Ce type d’évènement met en évidence que cette tendance a à peine commencé.

Maintenant la balle est dans le camp des gouvernements locaux, qui ont besoin d’avancer dans les processus régulateurs pour éviter que des milliers d’usagers soient traités comme délinquants ou trafiquants alors qu’en réalité ils cherchent à améliorer leur qualité de vie lorsqu’ils essaient d’accéder au traitement qui est légal et valablement indiqué par un médecin diplômé.

Pour cette raison, les participants ont décidé de poursuivre ces rencontres et de créer une association internationale qui regroupe les professionnels de la santé qui prescrivent à leurs patients du cannabis aux fins médicinales. Ils pourront ainsi avancer sur la règlementation, fiscaliser la qualité des produits, développer la recherche et la connaissance, en plus de renforcer des liens pour faire face aux préjugés et débattre des fondements prohibitionnistes avec des arguments scientifiques.

Cette rencontre se poursuivra en 2020 au Chili. Ce premier rendez-vous a été convoqué et produit par les organisations Latinoamérica Reforma, du Chili; Sociedad Médica del Cannabis(« Société médicale de cannabis ») du Pérou et Anandamedd’Argentine; les organisations invitées étant : FundaciónCiencias para la Cannabis (« Fondation Sciences pour le Cannabis ») etSociedad Médica de Enteógenosy Cannabis(« Société médicale d’enthéogènes et de cannabis ») du Chili; México Unido Contra la Delincuencia (« Le Mexique uni contre la délinquance »)etla Sociedad Uruguaya de Endocannabinología (« Société uruguayenne d’endocannabinologie »).

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