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Cooking on high, la première téléréalité gastronomique de cannabis

Cooking on high, la première téléréalité gastronomique de cannabis

Pour: Laura Rueda Culture

Vous imaginez allumer la télévision publique et tomber sur une espèce de Master Chefcannabique ? Ce programme existe et on l’adore ! Il s’appelle Cooking on high et est disponible sur Netflix. Gastronomie avec un ingrédient secret : la Marijuana. Comme dans les téléréalités de cuisine que l’on connaît, les participants ont un temps limité et quand il se termine, le présentateur crie : “Mains en l’air”.

Cooking on high, la première téléréalité gastronomique de cannabis

Cooking on high est le premier concours gastronomique compétitif de cannabis au monde. On y trouve deux chefs cuisiniers en concurrence par programme. Leur mission sera de cuisiner des plats infusés dans la marijuana. Chaque programme est basé sur une thématique et dispose d’une variété de cannabis différente. On connaitra aussi les juges qui seront responsables de donner le verdict en goûtant les délices qu’auront cuisinés les concurrents qui sont toujours des cuisiniers professionnels.

Cooking on high, la première téléréalité gastronomique de cannabis

Les juges sont des personnes célèbres (surtout connues aux États-Unis) de par leur carrière artistique. Au fil des programmes, on trouvera des rappeurs comme Mod Sun ou le groupe de hip hop Warm Brew. Et on connaîtra surtout des acteurs et actrice qui viennent du monde de l’humour et de la comédie comme Ramón Rivas, Brud Silnutzer, Chris Bryant, Vince Royal, Heather Pasternack, etc.

En face, se trouvent les concurrents, chefs cuisiniers professionnels qui veulent gagner le prix : la “casserole d’or”. Dans le premier programme, on connaissait Luke Reyes qui s’est présenté à la fameuse téléréalité de cuisine Chopped (Découpé) et aussi la chef cuisinière spécialisée en gastronomie cannabique : Andrea Drummer. Dans d’autres épisodes, on connaissait la chef cuisinière spécialisée dans la cuisine à base de superaliments, Andie Leon, ou encore le chef de la cuisine française, Brandon Coates, mais aussi le pionnier en cuisine cannabique Mike Delao ou enfin le chef spécialisé en cuisine américaine éclectique : Jonathan Portela.

Cooking on high, la première téléréalité gastronomique de cannabis

Chaque émission s’articule autour d’une thématique différente sur laquelle les chefs doivent cuisiner : délices du déjeuner, vert sur vert (cuisine végétarienne), pommes de terre rôties, fritures françaises, tranquillité du sud, mexi-cannabis, etc. Comme tous les plats doivent obligatoirement contenir l’ingrédient secret : la variété de cannabis choisie pour le programme, on connaît beaucoup d’éléments intéressants.

“La différence entre manger et fumer la marijuana se trouve dans comment elle se métabolise. Quand tu la fumes, elle va aux poumons et le THC va directement au sang. Mais si tu manges un biscuit ou une sauce de pâtes délicieuses, le THC se métabolise dans le foie et, de là, elle se répand dans tout le corps et produit des effets différents. C’est pour cela que, pour beaucoup, les comestibles ont plus d’effet que de fumer la marijuana”, nous dit Ngaio Bealum, écrivain, éducateur, éditeur et expert en cannabis qui se charge de nous présenter la variété cannabique protagoniste de chaque programme et de nous donner des renseignements intéressants sur le cannabis en tant que comestible.

Cooking on high, la première téléréalité gastronomique de cannabis

Les variétés cannabiques sont différentes dans chaque programme et peuvent être hybrides, sativa ou indica. Certaines de celles qui ont été utilisé sont : Girl Scout Cookies (« Cookies des éclaireuses »), OG Kush, Don Julio (« Don Jules »), Amnesia Haze (« Trouble amnésique »), Platinum Glue (« Colle de platine »), Megaqueso (« Mégafromage »)… Ngaio Bealum a sa place dans chaque programme de Cooking on high,de la même façon que son présentateur, le youtuber et comédien Josh Leyva.

Cooking on high, la première téléréalité gastronomique de cannabis

Les chefs cuisinent des plats « médicamenteux », c’est à dire qu’ils contiennent d’une manière ou d’une autre le cannabis, que ce soit dans : le beurre, l’huile, une certaine sauce, etc. Après avoir goûter les plats, les invités doivent faire une pause pour que le THC fasse son effet et donnent ensuite leur verdict ; ils notent entre 1 et 10 les deux plats qu’ils ont goûtés. La durée de chaque programme est très courte, même pas 15 minutes. Alors imaginez-vous la rapidité à laquelle on voit chaque chapitre de Cooking on high et comment on peut en devenir facilement accro.

Cooking on high, la première téléréalité gastronomique de cannabis

La formule de Cooking on high n’est pas nouvelle. On a déjà vu d’autres propositions, par exemple, sur la chaîne de Youtube Drugslab, financée par le gouvernement des Pays Bas, sur laquelle trois youtubers consomment différentes substances au nom de la science pour que les jeunes sachent quels effets elles ont sur leur corps. Il s’agit d’un divertissement qui nous apporte beaucoup d’éléments intéressants sur la plante pour que l’on devienne davantage conscients des possibilités qu’elle puisse avoir dans chacun des aspects de notre vie, en nous maintenant toujours informé, responsable et conscient. On serait enchanté que, petit à petit, de plus en plus de téléréalités puissent apparaître avec ce type d’approche.

(*) Le titre de l’émission de télé, Cooking on high,est un jeu de mots anglais puisque high signifie en même temps « défoncé » et « haute température, chaud ». La traduction la plus littérale en français serait quelque chose comme « Cuisiner défoncé »… mais si on se essaie de capter le sens de l’humour du titre, on pourrait le traduire par « Cette cuisine pète le feu » ou bien « Ce plat est en ébullition ».

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